oracle

Archived posts from this Category

Debugging d’automount sous Solaris 10

Posted by on 07 Mai 2012 | Tagged as: oracle

Non, ce blog n'est pas (complètement) mort, je manque juste de temps pour mettre en forme mes notes. En attendant une possible résurrection, voici une méthode toute simple et bien utile pour débugger l'automount sous Solaris 10.

Par défaut, le fichier de log du service SMF n'est pas vraiment utile. Néanmoins, une fonction dissimulée dans la map /net permet de le rendre beaucoup plus verbeux :

# ls /net/=99 /net/=99: No such file or directory # ls /net/=v /net/=v: No such file or directory

Ces deux commandes vont respectivement augmenter le niveau de debug au maximum et activer le mode verbeux. On voit alors dans le log :

# tail -f /var/svc/log/system-filesystem-autofs\:default.log t1 Automountd: trace level = 99 t1 do_lookup1: action=2 wildcard=FALSE error=2 t1 LOOKUP REPLY : status=2 t773 LOOKUP REQUEST: Fri May 4 08:51:53 2012 t773 name==v[] map=-hosts opts=nosuid,nobrowse path=/net direct=0 t773 mapline: -hosts t773 do_mapent_hosts: host =v t773 ping: =v timeout=15 request vers=4 min=2 t773 pingnfs: Trying ping via "circuit_v" t773 pingnfs: Can't ping via "circuit_v" =v: RPC error=13 t773 pingnfs: check cache: vers=3 t773 pingnfs: Try version=3 t773 pingnfs: Can't ping via "datagram_v"=v: RPC error=13 t773 pingnfs FAIL: can't get nfs version t773 Automountd: verbose on t773 do_lookup1: action=2 wildcard=FALSE error=2 t773 LOOKUP REPLY : status=2

A partir de là, le log comportera beaucoup plus d'informations utiles, notamment à chaque appel d'une map d'automontage.

Pour la désactivation, on remet le debug à zéro et on rebascule le flag verbose :

# ls /net/=0 /net/=0: No such file or directory # ls /net/=v /net/=v: No such file or directory

SPARC SuperCluster

Posted by on 06 Déc 2010 | Tagged as: oracle

Oracle vient d'annoncer la sortie en 2011 du SPARC SuperCluster, une nouvelle gamme de serveurs complets pour faire tourner, bien entendu, de l'Oracle RAC. S'appuyant sur des processeurs T3, utilisant les extensions SSD Flashfire, et intégrant des boîtes de type ZFS Storage 7420, ces serveurs disposent également d'un switch InfiniBand interne.

Oracle nous propose donc là une bien belle solution rassemblant leurs évolutions techniques les plus intéressantes, et les performances sont au rendez-vous : d'après les benchmarks d'Oracle, le record de transactions par minute (TPM) serait pulvérisé, avec 30 millions de TPM, soit trois fois plus que le record actuellement détenu par une base DB2 sur une plate-forme IBM à base de Power 7. Les spécifications du serveur capable de ces performances ont elles aussi de quoi donner le tournis : 108 processeurs T3 (soit 1728 cores, ou 13 824 threads hardware!), 13 TB de mémoire, 246 TB de stockage SSD, et 1.7 PB de stockage total.

On peut imaginer que le prix de la solution sera en rapport.

Les premiers serveurs T3 (Rainbow Falls)

Posted by on 28 Oct 2010 | Tagged as: oracle

Oracle vient de mettre à disposition sa gamme de serveurs T-series basés sur l'architecture Sparc T3 (longtemps connue sous le nom de code Rainbow Falls). Le processeur en lui-même est cadencé à 1.65 GHz, et dispose de 16 cores avec 8 threads hardware par core, pour un total de 128 processeurs virtuels.

On trouve pour le moment 3 serveurs, nommés très sobrement T3-1 (1 processeur), T3-2 (2 processeurs) et T3-4 (4 processeurs).

El Reg a mis en ligne une estimation "maison" des performances relatives des T3-1 et T3-2 (les T3-4 n'ont pas encore été livrés) par rapport à la génération précédente.

Nouveau white paper Oracle Solaris

Posted by on 25 Juin 2010 | Tagged as: oracle

Il y a quelques jours, je commentais le manque de communication d'Oracle sur l'avenir des différents produits Sun. Ca reste flou, mais il semble tout de même qu'ils fourbissent leurs armes, au moins sur un plan commercial, avec ce white paper.

Rien de vraiment nouveau sous le soleil, bien sûr, si ce n'est le souci de présenter une vision cohérente de l'ensemble des solutions anciennement Sun et l'apport de ces solutions aux différentes solutions applicatives d'Oracle. On en reste donc au même point, ce qui manque, ce sont des arguments pour convaincre les décideurs d'installer du Solaris sur du matériel Oracle plus coûteux, et pas du RedHat sur du x86 HP ou IBM ...

Fin du support Solaris par HP

Posted by on 21 Juin 2010 | Tagged as: oracle

Mise à jour : un nouvel accord a été signé, visiblement, Oracle souhaitait essentiellement remanier le contrat.

Oracle vient de mettre fin à l'accord qui le liait à HP et permettait à ce dernier d'offrir un support Solaris sur sa gamme de serveur x64 Proliant (anciennement Compaq, avant le rachat de ce dernier par HP). Les clients d'HP qui utilisent Solaris sur ces serveurs pourront renouveler leurs contrats pour une durée de 3 ans maximum, et ce, jusqu'au 1er juillet prochain, ce qui amène la fin du support au 30 juin 2013.

De toute évidence, en fermant les vannes au premier fournisseur de serveurs x86 du marché, Oracle souhaite mettre un terme au déploiement de Solaris sur du hardware non-Sun (pardon, non-Oracle, il faut que je m'habitue). En revanche, difficile de savoir si l'objectif est de sortir totalement du marché du x86 pour se recentrer sur le Sparc, ou s'ils souhaitent simplement promouvoir leurs propres boîtes x86, qui restent plus chères que celles d'HP ou IBM à performances égales.

Entre ces éléments, l'absence de roadmap (si l'on excepte ce document assez vague) et une communication à la transparence digne de Raymond lui-même, il est difficile pour les clients Solaris de savoir où le ballon va retomber, et ça ne les incitera certainement pas à rester fidèles à cet OS. Oracle fait décidément une fleur à Linux, même si c'est probablement bien involontaire.

Page suivante »