solaris
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Posted by Daniel on 16 Août 2010 | Tagged as: solaris
Après de longs mois d'attente, la stratégie d'Oracle concernant Solaris devient claire - et fait une victime, avec la disparition presque officielle d'OpenSolaris, annoncée en toutes lettres dans cet email interne.
En pratique, la majeure partie du code restera sous licence Open Source (majoritairement CDDL), mais contrairement à aujourd'hui, le code ne sera disponible qu'après la publication d'une nouvelle release ou update, on ne pourra plus voir à l'avance le code des nouveautés non encore présentes dans Solaris. Cette décision peut se comprendre d'un point de vue commercial : Oracle souhaite que les innovations maisons apparaissent dans Solaris avant d'être reprises ailleurs. En revanche, cela signifie d'une part qu'il n'y aura plus le moindre input de la communauté sur les nouveautés (aussi limité qu'il ait pu être jusqu'à maintenant, il avait le mérite d'exister), et d'autre part, que le code des patchs ne sera plus accessible immédiatement. Ah, et bien sûr, l'OpenSolaris Governing Board a une bonne tête de collatéral, dans l'histoire ... Continue Reading»
Posted by Daniel on 16 Août 2010 | Tagged as: solaris
Certes, Oracle a tué OpenSolaris. Mais le code étant disponible, la communauté dispose à la fois de la dernière version et de bon nombre de développeurs talentueux. Il existe donc maintenant un fork officiel, nommé Illumos. Le projet n'a pas pour but de recréer intégralement une version Open Source de Solaris : la majeure partie l'est déjà. L'objectif est plutôt d'utiliser tout ce qu'Oracle distribuera sous forme de code source, et de recréer en Open Source les composants dont le code reste fermé. Illumos souhaite donc coller au plus près de Solaris, et, dans la mesure du possible, faire remonter dans Solaris des modifications intéressantes développées par la communauté.
Plusieurs distributions majeures actuellement basées sur OpenSolaris devraient passer à Illumos prochainement : Nexenta (qui sponsorise une partie du projet, sachant que plusieurs de leurs salariés font partie des initiateurs du projet), Belenix et SchilliX. Illumos vise d'ailleurs très clairement à servir de support à de multiples distributions.
Posted by Daniel on 26 Avr 2010 | Tagged as: solaris
Pour afficher le statut des liens réseaux physiques sous Solaris, on utilise la commande dladm (pour data-link administration) :
# dladm show-dev e1000g0 link: up speed: 1000 Mbps duplex: full e1000g1 link: up speed: 1000 Mbps duplex: full e1000g2 link: up speed: 1000 Mbps duplex: full e1000g3 link: unknown speed: 0 Mbps duplex: halfLa commande dladm permet également d'afficher et de controler des fonctions plus pointures, comme l'agrégation de liens, ou la création de multiples liens sur une interface donnée.
Posted by Daniel on 12 Avr 2010 | Tagged as: solaris
On rencontre de temps en temps des processus appelés zombis. Rien à voir avec un film de Georges A. Romero, il s'agit d'un phénomène beaucoup plus prosaïque. Quand un processus se termine, pratiquement toutes les ressources associées sont libérées, à l'exception de l'entrée correspondante dans la table des processus de l'OS. La raison en est simple : le processus parent doit pouvoir récupérer le code de retour de son processus fils, on ne peut donc pas tout effacer brutalement.
Typiquement, la suppression de l'entrée dans la table des processus se fait donc au moment où le parent récupère ce code retour, c'est ce qu'on appelle le reaping (the Reaper étant notre Grande Faucheuse). Si le processus parent, pour une raison où pour une autre, ne lit pas ce code, l'entrée reste présente dans la table des processus. Voyons donc à quoi ces zombis ressemblent, et comment s'en débarrasser.
Continue Reading»Posted by Daniel on 15 Mar 2010 | Tagged as: solaris
Dans des environnements Solaris, on rencontre de temps à autres des tentatives d'accès à des filesystems automontés qui n'existent pas, typiquement à cause de règles génériques dans une map d'automontage, ou tout simplement pour des accès à l'interface /net.
Jusqu'à Solaris 10, il était virtuellement impossible de déterminer qui était à l'origine d'un tel accès. Avec DTrace, ça devient non seulement possible, mais même franchement simple.